Le moulin à dépéri.

De tristesse, son moulin a dépéri.
Ses ailes ne racontent plus les histoires colportées par le vent infini.
Le craquement des grains sous la meule s'est tari dans un silence indéfini.
Inexorablement, le temps œuvre à l'oubli,
de l'hisoire de ces hommes.
Le meunier depuis bien longtemps, s'est endormi.
Le moulin aussi.

Troubadour.

Le meunier s'est depuis bien longtemps endormi,
Son moulin, témoin d'un temps révolu, gémit.
Dans l'ombre de la nuit, il se dresse solitaire,Témoin silencieux d'une époque éphémère.

Autrefois, ses ailes tournoyaient avec grâce,
Capturant le vent, dans une danse audacieuse.
Le blé, tel un trésor, était transformé en farine,
Le moulin, symbole de vie, devenait souverain.

Mais le temps a laissé sa marque sur ses murs,
Les fissures et les rides témoignent de l'usure.
Les pales fatiguées ne tournent plus avec vigueur,
Le moulin, jadis fier, connaît désormais la langueur.

Les grains de blé se font rares, les champs se sont tus,
La modernité a relégué le moulin aux nues.
Les machines industrielles ont pris le relais,
Et le moulin, dans son déclin, se meurt à jamais.

Pourtant, dans sa décrépitude, il garde une beauté,
Un rappel d'un passé où la nature était respectée.
Il nous rappelle l'importance de préserver nos racines,
Et de ne pas oublier les trésors de notre histoire ancienne.

Alors, que le meunier repose en paix dans son sommeil,
Et que le moulin, symbole d'un temps révolu,
Nous rappelle l'importance de préserver notre héritage.

Et de ne jamais oublier notre lien avec le paysage.

Tous les moulins n'ont pas la chance d'une restauration!!.

Troubadour.