Dans la douce lumière d'une journée de printemps, la vieille dame se tenait près de la fenêtre, observant tranquillement le monde extérieur.
Les années avaient laissé leurs empreintes sur son visage, chaque ride racontant une histoire, chaque tache de vieillesse témoignant de ses joies, chagrins passés.

Elle se souvenait des jours où elle était jeune et pleine d’espoir, où le monde s’étendait devant elle comme un vaste champ de possibilités.
Maintenant, elle était là, regardant par la fenêtre, les saisons qui se succédaient, les arbres qui bourgeonnaient au printemps et perdaient leurs feuilles à l’automne.
Ses petits enfants lui ont laissé un bouquet de fleurs avant de repartir.
Elle le regarde appuyé sur le rebord de la fenêtre. L'air est doux comme son regard que les rigueurs de la vie n'ont pas altérées.

Ses mains, autrefois agiles et pleines de vie, étaient maintenant ridées et fatiguées.
Elles avaient travaillé dur, tissé des histoires, caressé des visages aimés et essuyé des larmes d'un geste si doux. Mais malgré tout, elles étaient belles, car elles portaient la mémoire de toute une vie.

La vieille dame sourit en pensant à toutes les personnes qu’elle avait rencontrées, aux amours perdus et retrouvés, aux rires partagés et aux larmes versées. Elle avait vu le monde changer, les guerres et les paix se succéder, les générations se succéder.

Et maintenant, elle était là, à la fenêtre, attendant le prochain chapitre de sa vie. Peut-être que demain apporterait une nouvelle aventure, une nouvelle rencontre, ou peut-être serait-ce simplement un autre jour tranquille à regarder le temps qui passe.

Elle ferma les yeux et se laissa bercer par le chant murmuré du vent.
Sa vie était comme un livre ouvert, chaque page tournée révélant une nouvelle histoire.
Elle était prête à continuer d’écrire, même si les mots étaient maintenant plus lents à venir.

La fenêtre était son portail vers le monde, et elle y resterait, attendant patiemment ce que demain lui apporterait dans une grande sérénité retrouvée. 

Poucetom©